Créatrices québécoises

Entrevue avec Gabrielle Cyrenne des bijoux de Wrebbi dans le cadre du Grand Débarras: Des bijoux d’inspiration vintage mis au goût du jour

Publié le 2 septembre 2014 sur Bible urbaine

C‘est lors de la huitième édition du Grand Débarras qui se déroulait aux Promenades Hochelaga-Maisoneuve que nous avons rencontré la sympathique Gabrielle Cyrenne pour connaître les raisons de son amour pour les bijoux antiques. La créatrice conçoit en effet des bijoux uniques qui sauront charmer les amatrices de look rétro. Ses créations intègrent des matières recyclées d’inspiration ancienne et ont toutes quelque chose d’unique. Les bijoux de Wrebbi, ce sont des pièces chics et uniques qui présentent en plus un côté écologique.

Gabrielle Cyrenne en est à sa deuxième participation au Grand Débarras et apprécie cet évènement où les artisans utilisent les matières recyclées. Lorsque nous lui demandons pourquoi elle aimait prendre part à ce rassemblement qui met en valeur les artisans-écocréateurs québécois, elle explique: «C’est le fait que ce soit un évènement écoresponsable. Ça me permet de présenter des produits éthiques. C’est vraiment l’essence de la récupération qui m’attirait.»

La jeune artiste a étudié en bijouterie à l’École des métiers du sud-ouest de Montréal, programme qu’elle a terminé en 2009. Elle a par la suite eu la piqûre pour concevoir des bijoux surtout à cause de la collection de boutons de sa grand-mère: «Mon grand-père fumait le cigare et ça venait avec des tubes en verre et ma grand-mère y insérait des boutons. C’était séparé par couleur, c’était super beau, donc ça m’a vraiment donné le goût de créer.»

Les boutons vintage, des vieux bijoux démontés et la dentelle récupérée sont les matières utilisées pour concevoir ses créations. Gabrielle récupère ce matériel de différentes façons. Pour ce qui est de la dentelle, elle s’en procure chez une couturière sur Ste-Catherine qui recycle les vêtements. Quand cette dernière reçoit de trop petites retailles, elle les donne à la créatrice pour ses bijoux. Aussi, elle lance des requêtes sur la page Facebook Free Stuff Montréal, ce qui lui permet de récupérer des matières dont les gens veulent se départir gratuitement et elle va les chercher ensuite.

La conceptrice, pour qui la récupération est primordiale, s’inspire des bijoux aperçus sur des gens et c’est ce qui lui donne le goût de créer. Mais c’est toujours dans l’idée d’entretenir son rapport à la récupération, à ce qu’elle trouve ici et là. «Je trouve absurde de créer abondamment plein de produits alors qu’il y a tellement de matières qui dorment un peu partout et que l’on peut réutiliser tout simplement.», nous a partagé la designer.

La propriétaire des bijoux de Wrebbi aime créer avec ses mains puisqu’elle réalise quelque chose de concret, exploite une idée et crée tout de suite un objet unique. Selon la créatrice, elle se distingue des autres par sa dentelle intégrée avec d’autres éléments, insérée dans de vieux bijoux transformés ou encollée sur des boutons, par exemple.

Ses oeuvres attirent particulièrement les jeunes travailleurs dans la trentaine ainsi que les femmes baby-boomers qui adorent les boutons, car ceux-ci valaient cher à l’époque et ça leur rappelle des souvenirs. Ses meilleurs vendeurs sont, d’après elle, «Les petits boutons que je n’ai même pas travaillés, que j’ai seulement collés sur les boucles d’oreilles. Ils sont particuliers, car on ne le retrouve plus en magasin aujourd’hui. Ce sont mes trouvailles, je ne veux pas les modifier puisqu’elles sont vraiment jolies comme ça.», a-t-elle constaté.

Pour découvrir ses bijoux au style rétro et pour être au courant des prochains évènements auxquels elle participera, visitez sa page Facebook au www.facebook.com/lesbijouxdewrebbi.

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