Organisme communautaire

Donner et recevoir!

Publié dans le journal Le collectif du 15 octobre 2012

L’Association de Sherbrooke pour la déficience intellectuelle (ASDI) est à la recherche de bénévoles pour sa programmation d’automne. Cette année, l’organisme sollicite 4 ou 5 personnes pour les activités de soir. Venez enrichir la vie des membres en donnant un peu de votre temps!

Selon l’Institut de la statistique du Québec, il y aurait près de 9 000 personnes ayant une déficience intellectuelle en Estrie (ce qui équivaut à 3 % de la population). L’ASDI compte environ 375 membres dont 90 % vivent avec une déficience intellectuelle. Les autres sont des parents, des proches, des intervenants ainsi que des organismes.

Brigitte Blanchard, intervenante communautaire pour l’organisme, note qu’en 2011, environ 60 bénévoles ont accumulé un total de plus de 5 000 heures de bénévolat. « On aime ça avoir des gens stables, car ça rassure les membres. Avoir davantage de bénévoles permet aussi d’offrir un éventail plus vaste d’activités. Il faut avoir de la diversité pour répondre aux goûts de tout le monde », précise-t-elle.

Authenticité

Lorsque je lui demande durant combien d’heures un bénévole doit s’impliquer, Mme Blanchard me répond : « On n’exige pas un nombre d’heures précis. C’est très varié, car il y a des activités qui ont lieu un soir par semaine (théâtre, bricolage, chorale, jeux sportifs) et des activités de fin de semaine (soirées dansantes aux deux semaines, bingo images, spectacles de Maxime Landry et de Marc Hervieux). Certains s’offrent aussi pour remplacer d’autres bénévoles qui ne peuvent se présenter. » Les activités comme le soccer, la natation, le basket-ball et la gymnastique permettent également aux membres de participer aux Olympiques spéciaux du Québec.

Les bénévoles doivent être patients, se soucier de l’autre, le soutenir pour qu’il puisse vivre ses activités le plus pleinement possible. « Les personnes ayant une déficience intellectuelle sont des gens très authentiques. Ils remettent nos valeurs à la bonne place. Ça nous permet de ne pas penser à nos petits problèmes du moment », constate l’intervenante communautaire.

Implication

Brigitte Lapalme donne de son temps depuis maintenant six ans pour l’ASDI. Elle a eu envie d’aider ces gens à la suite d’un reportage qu’elle a vu à la télévision. « J’ai eu le goût de m’impliquer socialement pour améliorer leur qualité de vie et faire en sorte qu’ils socialisent, s’intègrent… » Elle ajoute : « Je trouve ça enrichissant d’apprendre à les connaître et j’ai par la même occasion appris à me connaître. »

« C’est aussi profitable pour le cheminement professionnel des étudiants, car ils ont plus de chances d’être engagés s’ils se sont impliqués dans le domaine auparavant » affirme, Mme Blanchard.

Ceux qui désirent devenir bénévoles peuvent téléphoner au bureau pour faire part de leur intérêt. L’organisme vérifie ensuite les antécédents judiciaires de la personne. Il est possible d’observer un groupe pour voir le déroulement afin de constater si l’on est à l’aise. Par la suite, une formation de 2 à 3 heures est prévue pour les volontaires.

 

2 commentaires

  1. Christian Landry a dit :

    Très bon article, sur une cause qui interpelle surement beaucoup de gens, Bravo mme Quirion !

  2. Kéven a dit :

    Je suis content de voir qu’il y a encore une bonne presse pour les organismes comme ceux-là! 🙂 fait chaud au coeur.

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